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Histoire

Le président des États-Unis Gerald Ford s’adresse aux délégués de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), au matin du 1er août 1975, à la Maison Finlandia de Helsinki.

Le président des États-Unis Gerald Ford s’adresse aux délégués de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), au matin du 1er août 1975, à la Maison Finlandia de Helsinki. (dpa - Bildarchiv)

L’OSCE, héritière de la CSCE

L’actuelle OSCE a vu le jour, en tant que CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe), lors de la signature de l’Acte final d’Helsinki en 1975. Dans la Charte de Paris, les chefs d’État et de gouvernement de 34 États ont appelé à la création d’une Assemblée parlementaire.

Fondation de l’Assemblée parlementaire

« Reconnaissant le rôle important que des parlementaires peuvent jouer dans le processus de la CSCE, nous souhaitons une plus grande participation parlementaire dans la CSCE, en particulier par la création d’une assemblée parlementaire de la CSCE réunissant des membres des parlements de tous les États participants. À cette fin, nous demandons instamment que des contacts soient poursuivis au niveau parlementaire pour débattre du domaine d’activité, des méthodes de travail et des dispositions de procédure d’une telle structure parlementaire de la CSCE, en s’inspirant de l’expérience acquise et des travaux déjà réalisés dans ce domaine. »

Un an plus tard, des parlementaires de tous les États de la CSCE signataires mettent en œuvre ce projet : la déclaration de Madrid (1991) fixe les caractéristiques fondamentales de l’Assemblée – règlement, procédure, nombre de membres, mandat et répartition des voix.

Depuis lors, l’Assemblée n’a cessé d’élargir son rayon d’action ; depuis quelques années, elle organise régulièrement, en plus de sa session annuelle, une session en février au siège de l’OSCE, à Vienne, et une session d’automne dans un pays méditerranéen.

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